Images, représentations et imaginaires du Soi et de l’Autre : confronter cultures savantes et populaires pour contribuer à la stabilisation du Congo
Infos pratiques
du Mercredi 2 Septembre 2015 au Lundi 16 Novembre 2015
000000 Kinshasa
Soumis par : Anthropoweb Edition
Description
Le colloque propose une confrontation interdisciplinaire sur les représentations du Soi et de l’Autre, réservant une attention particulière à la confrontation des cultures savantes et populaires en République démocratique du Congo. Inspiré par l’expérience du projet « Mémoire de Lubumbashi », ce colloque international vise à renouveler le débat autour du rapport entre culture savante et culture populaire par des contributions à caractère historique et/ou ethnographique sur le passé colonial et postcolonial, et sur les recompositions sociales contemporaines (appartenances régionale / ethnique, rapports entre générations, mutations/redéfinition des rapports de genre).

ANNONCE

Argumentaire
Dans les deux dernières décennies du siècle dernier, la réflexion historiographique sur l’Afrique et les Africains a mis en discussion des mythes, des catégories et des assertions qui fondent divers secteurs disciplinaires du savoir scientifique, inspirateurs de thèses impérialistes de la culture savante. À partir de l’adaptation de l’expérience des Subaltern Studies, aux contributions des Cultural studies, jusqu’à l’affirmation de la critique postcoloniale, le parcours de décolonisation de l’Histoire et déconstruction de l’‘Occident’ (Young 1990) n’a pas toujours coïncidé avec un nouvel intérêt pour la construction de discours organiques sur les ‘cultures populaires’ africaines. Cette sphère du savoir moderne africain demeure confinée dans l’espace anthropologique de l’indigène et du traditionnel, perçu comme lieu de mémoire résiduel où l’on peut puiser plus ou moins consciemment. Aujourd’hui, affirme Olivier de Sardan, la notion de « culture africaine » est devenue « un haut lieu de projection de clichés et de stéréotypes, sans ancrage empirique, qui prennent la forme d’une idéologie scientifique qu’on pourrait appeler le « culturalisme traditionaliste africaniste» (Olivier de Sardan 2010 : 420).

Le colloque propose une confrontation interdisciplinaire sur les représentations du Soi et de l’Autre, réservant une attention particulière aux expressions et aux aspirations ‘par le bas’, à leur apparition et à leur devenir autonome, et non seulement en relationaux dynamiques d’opposition entre dominés et dominants (Gramsci). Une approche aux ‘savoirs populaires’ qui entend assumer comme valeurs positives la fluidité et la mutation : la pluralité d’expériences, de voix, de langages de subjectivités individuelles et collectives, de savoirs métis qui s’expriment et se réinventent dans le quotidien (de Certeau 1980). Les dynamiques de réappropriation et de création d’espaces sociaux et culturels expérimentées par les sociétés africaines se situent dans le sillage des itinéraires originaux de la modernité et témoignent de modalités et de langages de représentation du Soi et de l’Autre de diverses typologies (oralité-écriture, musique, danse, théâtre, peinture, photographie, audiovisuel), qui mettent en discussion la prétendue universalité de la narration occidentale véhiculée par l’écriture. Dans la logique de la performance et de la mise en scène, et dans les expériences du « vivre ensemble » se constituent des identités collectives qui deviennent dépositaires d’une mémoire et négocient la « subjectivité et l’autoreprésentation du Soi comme acteur du monde » (Jewsiewicki 2008).

Après les traumatismes de la conquête et de la ‘mise en ordre’ des sociétés africaines, par des formes de contrôle totalitaires, dans l’expérience coloniale s’ouvraient de nouveaux espaces d’expression et de confrontation. Le domaine d’observation du colloque s’étendra aux études qui ont innové des perspectives et des thèmes sur le temps colonial pour attribuer une fonction centrale à la dialectique mémoire-histoire. Le récent débat international sur la mémoire a donné une forte impulsion à une reformulation du questionnement de l’historien, en accord avec les instances pressantes de vérité, justice et réconciliation soulevées par les sociétés au sujet des traumatismes du passé (colonial et postcolonial). L’ère du témoin, donc, impose la reconnaissance de narrations à plusieurs voix, en Europe comme en Afrique. Dans le cas belgo-congolais le débat - controversé autant que profitable - bien qu’il ait insisté parfois sur une stérile « écriture du désastre » sur l’époque du caoutchouc rouge (Hunt 2014), a malgré tout mis en évidence la multiplicité des témoignages, entre culture savante et savoirs populaires, entre Afrique et Occident (Vellut 2005).

Deux aires thématiques sur le temps colonial constituent l’objet d’intérêt du colloque. La première, tente d’aborder l’aspect de l’apport, en colonie, d’une culture populaire européenne, en particulier entre les années 40 et 50, qu’une mémoire partagée définit « l’âge de l’or de la colonie ». Parallèlement aux prétendus ‘constructeurs d’empires’, à ceux qui, sur le terrain ou en Europe, élaboraient et fixaient par l’écriture un monde ‘indigène’ dans l’opposition binaire modernité/tradition, des coloniaux et des colons dans la rencontre avec des congolais expérimentaient des savoirs métis, des normes de comportement, des pratiques du quotidien liés à une culture coloniale originale (« le troisième espace d’énonciation » théorisé par Bhabha, 1994). Dans une plus ample perspective, la seconde aire thématique considère le rôle dominant de la culture scientifique, évolutionniste et raciste, dans l’Europe impérialiste, mais en même temps, aussi, l’élaboration et la diffusion d’images populaires de l’Ailleurs et de l’Autre. L’exposition récente organisée au Musée du Quai Branly (2010) a problématisé le dialogue entre culture savante et savoirs populaires en relation aux formes d’exhibition du sauvage. L’apport décisif du visuel (photographie, cartes postales, affiches) et la mise en scène des ‘expositions anthropozoologiques’, ont fait en sorte que les protagonistes mineurs, des hommes communs, jouent un rôle important dans la production et la jouissance d’une iconographie populaire sur le sauvage.

À l’époque postcoloniale, la construction d’images et d’imaginaires enregistre une nette accélération et diversification. L’image internationale du Congo véhiculée par les médias s’amplifie et se simplifie dans l’identification du pays avec le rôle qu’il jouera sur la scène politique continentale et internationale. À partir des années de l’Indépendance, avec l’apparition de la « crise congolaise » les lignes de connexion avec l’histoire mondiale deviennent toujours plus intenses, donnant naissance à de multiples travaux de mémoire, entre usage public du passé et représentation populaire : les vicissitudes de Lumumba, l’ascension et l’épilogue dramatique de son expérience de leader nationaliste et anti-impérialiste (Halen, Riezs 1997) ; l’expérience et l’échec des sécessions du Katanga et du Sud-Kasaï ; les déchirures provoquées par les rébellions à l’Est. À l’époque de Mobutu, d’une part, du point de vue international, le Congo est de plus en plus perçu avec la centralité de la figure ‘traditionnelle’ du dictateur africain (« L’État c’est moi ») et avec la politique de l’‘authenticité’; et, d’autre part, en relation au rôle qu’il assume (ou qu’on lui assigne) dans l’échiquier africain dans le système bipolaire de la guerre froide, ou encore avec l’‘offre’ de ses extraordinaires ressources minières (Carbone 2008). À la même époque, la production de représentations par le bas met en lumière l’invention d’une culture moderne urbaine multiforme (musique, peinture et le récit oral).

Dans le nouvel ordre global, la représentation Occidentale semble, dans l’ensemble, donner une nouvelle vigueur aux stéréotypes du passé, pour détourner le regard des nombreuses manifestations de la modernité congolaise : les visions déformantes de la presse et des nouveaux médias manipulent des réalités résiduelles d’un passé qui revient, d’un passé qui ne passe pas (la violence extrême, le cannibalisme, les enfants sorciers, « les économies de l’occulte »), en les transposant en icônes exemplaires d’une nouvelle vision essentialiste de l’indigène. Des visions qui se croisent avec les dénonciations fréquentes d’échec du multiculturalisme, qui tendent à justifier la fermeture de l’Occident face au développement intense des flux migratoires. Des visions déformées de phénomènes qui, dans l’ensemble, se situent dans la société globale, liées à des logiques et des pratiques de la postmodernité : les nouvelles guerres et l’irruption de nouveaux protagonistes d’un néotraditionalisme qui se base sur la politique des identités ; nouvelles figures de victimes et de bourreaux dans des contextes déstructurés de guerre permanente (les enfants soldats, les femmes, les vieillards), ou encore des figures et des itinéraires d’une modernité qui manque d’assurance (enfants sorciers, sorciers), porteuse de nouveaux savoirs, d’imaginaires et de représentations identitaires imprégnées du religieux et de l’occulte (De Boeck 2000).

L’implosion politique au cours des dernières années de la Seconde République et les interventions militaires des pays voisins ont accentué la profonde recomposition sociale de la société congolaise. Elle s’opère sur trois axes, l’appartenance régionale/ethnique (les « originaires »), la génération et le genre. En même temps, le régime d’historicité du temps postcolonial axé sur l’avenir s’est effacé devant une vision apocalyptique du temps. L’individuation des rapports sociaux amorcée sous la Seconde République s’accentue et s’accélère alors que l’argent s’impose devant la solidarité. La recherche de la protection contre les forces du mal et, surtout, contre la violence interne à la société alimente les imaginaires. Identifier les représentations mises en œuvre pour comprendre et contrôler ces processus de restructuration sociale est essentiel pour intervenir efficacement en faveur de la stabilisation. Depuis quelques années, certains artistes congolais (Sammy Baloji, Freddy Tsimba, etc.) œuvrent dans ce domaine ainsi que certains leaders religieux. Pour rendre durables les efforts de la communauté internationale en faveur de la stabilisation macropolitique, il est important de comprendre et d’appuyer les efforts internes de microstabilisation.

Dans les espaces globaux, entre temps, les congolais vivent l’expérience subjective et collective de la mobilité ; ils créent des réseaux transnationaux réels et virtuels, ils inventent de nouveaux langages et des identités cosmopolites, ils imaginent des futurs différents ; entre le haut et le bas, ils tracent de nouvelles narrations du soi dans le monde global ; ils manifestent par l’écriture le fait qu’ils se sentent ‘afropolitain’, dans un marché littéraire mondial encore marqué par les barrières de l’impérialisme culturel (Said 1993).Parallèlement, la perception congolaise d’un État-nation en (ré)construction, s’enrichit par la définition d’une galerie de héros fondateurs, dans la tentative de raconter un roman national dont l’historiographie a tenté de définir le cadre essentiel (Ndaywel 1998). On peut en trouver la preuve significative dans la représentation des vicissitudes du prophète Kimbangu dans la bande dessinée de Kintantu (Vellut 2014). Entre le haut et le bas, on expérimente également de nouvelles méthodologies de lecture des sources. Le travail photographique de Sammy Baloji sur le Katanga déconstruit et recontextualise des images d’archives par le photomontage, mettant en tension dialectique la cruauté du passé colonial et le désespoir du présent, marqué par la désindustrialisation. Tout aussi innovateur le projet Artistes en résidence (MRAC, 2008-2010) qui veut faire revivre certains objets oubliés dans les dépôts du musée de Tervuren par un dialogue entre chercheurs et artistes congolais (Baloji et le poète compatriote Mudekereza). Des pratiques de l’histoire qui relisent le passé, dans lesquelles le caractère dialogique des sources revêt un caractère central, suggérant à l’historien des itinéraires d’investigations non conventionnels.

La variété et la vivacité des langages et des discours imposent une mise à jour des méthodologies et des questionnements. Si dans le domaine de la recherche historique- anthropologique a été efficacement récupérée la notion euristique de ‘situation coloniale’ définie par Balandier (1951), Valentin Mudimbe (2010) a invité récemment à réfléchir sur la leçon de Benoît Verhaegen pour une interprétation non conventionnelle de l’‘histoire immédiate’: pour une nouvelle approche, fruit d’une interaction constante entre théorie et réalité empirique, il est utile de « ne prétendre pas découvrir rétrospectivement le sens de l’histoire », mais plutôt « se laisser traverser par le mouvement de la praxis » pour découvrir « le sens et la conscience présente qu’en ont les acteurs et les projets qu’ils forment pour l’avenir ».

En réalité, sur la scène des études historiques-anthropologiques sur le Congo, à partir des années 1980 du siècle dernier, de nombreuses recherches interdisciplinaires ont réalisées des lectures originales des savoirs populaires : des premières études qui valorisent la peinture comme forme de récit historique (Fabian 1996 ; Jewsiewicki 1992), à la valeur historique des chants et danses populaires (Verbeek 1992), au rôle de la musique urbaine dans la construction d’un discours sur l’individu et la société (Jewsiewicki 2003), aux pratiques d’appropriation du Swahili en relation au pouvoir colonial (Fabian 1986). Des études plus récentes abordent la dimension de l’historicité et de la temporalité subjectives et collectives ; jusqu’aux questionnements innovateurs qui investissent les dimensions de la perception, de l’imagination, de la ‘rêverie’ (Hunt 2014). Parmi les expériences plus significatives par solidité et continuité, figurent le travail collectif du ‘Projet Mémoire de Lubumbashi’, dont les animateurs sont Bogumil Jewsiewicki et Donatien Dibwe Dia Mwembu. Centré sur des activités de recherche et communication entre culture savante et culture populaire autour des questions de mémoire, le ‘Projet’ a élargi l’horizon aux formes africaines d’autoreprésentation. Au cours des années 2000 les initiatives offertes dans le cadre des semaines de la culture périodiques ont eu une projection internationale dans des espaces d’exposition et de discussion organisés par des institutions culturelles et scientifiques européennes et américaines.

Axes d'analyse
Le colloque voudrait réfléchir sur certaines problématiques spécifiques des représentations du Soi et de l’Autre, également de façon transversale : les propositions seront incluses dans une grille de lecture se développant autour des axes d’analyse suivants :

Champs historiographiques. Des contributions spécifiques et des échanges entre divers courants historiographiques, sur les domaines d’observation suivants : historicité et représentations populaires ; dynamiques de convergence/divergence avec la culture savante ; ‘regards croisés’ et effets de connaissance/méconnaissance entre Occident et Congo.
Savoirs populaires congolais. Modalités et langages des arts performatifs dans leur historicité et actualité : arts plastiques, peinture, photographie, audiovisuel, musique, oralité-écriture, littérature théâtre, fiction,bande dessinée. Formes de ‘légitimation’ par le haut et études de synthèse sur les savoirs populaires.
Situation coloniale. Parallèlement aux études et à la mémorialistique savante, on s’intéressera aux modalités de représentation de l’Autre dans la culture des colons et des coloniaux. Dans quelle mesure sont-elles expression de la rencontre avec l’Autre ? Dans quelle mesure changent-elles et réinterprètent-elles des thèses de la culture ‘haute’ dominante, évolutionniste et raciste ? Quelles sont les formes de dialogue en colonie ?
Espace et temps global. On considérera la perception internationale du Congo et des congolais et, d’autre part, l’élaboration et la projection d’autoreprésentations entre espace local et global. On évaluera en outre les représentations réciproques ‘à distance’ par des images ‘fantasmées’ que les sociétés transmettent d’elles-mêmes par les médias et le web. En référence au phénomène de la diaspora, on évaluera les dimensions opportunité/mobilité/identités témoignées par les parcours et les récits de vie de subjectivités individuelles et collectives, entre Congo et espace global.
Imaginaires sociaux congolais au XXIe siècle : guerres, recompositions sociales et interventions en faveur de la stabilisation.
Des contributions à caractère historique et/ou ethnographique sur les recompositions sociales contemporaines (appartenances régionale/ethnique, rapports entre générations, mutations/redéfinition des rapports de genre). On privilégiera les analyses qui focalisent sur l’interaction entre les efforts de la communauté internationale en faveur de la stabilisation et les efforts internes, à l’échelle microsociale, de construction d’autoreprésentations et d’imaginaires collectifs.

Bibliographie

Balandier (G.), 1951, « La situation coloniale : approche théorique », in Cahiers internationaux de sociologie, vol. 11, pp. 44-79.

Bhabha (H.K.), 1994, The Location of Culture, New York, Routledge.

Carbone (C.), 2008, Mémoire/économie : un défi, dans R. Giordano (dir.), Autour de la mémoire. La Belgique, le Congo et le passé colonial, Turin-Paris, L’Harmattan.

De Boeck (F.), 2000, « Le « deuxième monde » et les « enfants-sorciers » en République démocratique du Congo », Politique africaine, n. 80, p. 32-57.

De Certeau (M.) 1980, L’invention du quotidien, Paris, Gallimard.

Fabian (J.), 1986, Language and Colonial Power. The Appropriation of Swahili in the Former Belgian Congo 1880-1938, University of California Press ;

1996, Remembering the Present. Painting and Popular History in Zaire, Berkeley, University of California Press.

Halen (P.), Le petit Belge avait vu grand : une littérature coloniale, Bruxelles, Labor, 1993

Riezs (J.) (éds), 1997, Patrice Lumumba entre Dieu et Diable. Un héros africain dans ses images, Paris -Montréal, L’Harmattan.

Hunt (N.R.), 2014, « Espace, temporalité et rêverie : écrire l’histoire des futurs au Congo belge », Politique Africaine, 135, pp. 115-136 ;

2015, A Nervous State : Violence, Remedies and Reverie in Colonial Congo, Durham, Duke Univ. Press.

Jewsiewicki (B.), (dir.), 1992, Art pictural zaïrois, CÉLAT ;

2003, Mami Wata. La peinture urbaine au Congo, Paris, Gallimard ;

(dir.), Mwayila Tshiyembe, 2003, Musique urbaine au Katanga : de Malaika à Santu Kimbangu, Paris, L’Harmattan ;

,2008, À propos du droit à l’autoreprésentation. Le refus du savoir est un refus de la reconnaissance, dans R. Giordano (dir.), Autour de la mémoire. La Belgique, le Congo et le passé colonial, Turin-Paris, L’Harmattan., pp. 27-46.

Mudimbe (V.Y.), 1986, The Invention of Africa, Bloomington, Indiana University Press.

2010, préface à : B. Jewsiewicki, D. Dibwe Dia Mwembu, R. Giordano (dir.), Lubumbashi 1910-2010. Mémoire d’une ville industrielle/ Ukumbusho wa mukini wa componi, Paris, L’Harmattan.

Ndaywel è Nziem (I.), 1998, Histoire générale du Congo, Bruxelles, Duculot.

Olivier de Sardan (J.-P.), 2010, « Le culturalisme traditionaliste. Analyse d’une idéologie scientifique », Cahiers d’études africaines, n. 198-199-200, pp. 419-453.

Said (E.), 1993, Culture and Imperialism. New York.

Vellut (J.-L.) (dir.), 2005, La mémoire du Congo. Le temps colonial, Tervuren, Musée royal de l’Afrique Centrale, Gand, Editions Snoeck ;

2014, « À propos du Simon Kimbangu de Serge Diantantu. La place du religieux dans le « roman national » congolais », in Aionos. Miscellanea di studi storici, 17 (2011-2012), pp. 175-224.

Verbeek (L.), 1992, L’histoire dans les chants et les danses populaires : la zone culturelle bemba du Haut-Shaba (Zaïre), Centre d’histoire de l’Afrique.

Young (R.), 1990, White mythologies, Routledge.

Procédure et envoi des contributions
Les propositions de communications, d’une longueur maximale de 2000 signes, sont attendues

avant le 16 Novembre 2015

accompagnées d’une courte bio-bibliographie de l’auteur (500-1000 signes).

L’acceptation des propositions sera communiquée en Décembre 2015.

Le programme sera communiqué en Février 2016.

Les propositions sont à envoyer aux adresses suivantes :

rf.giordano@fastwebnet.it ; edoardo.quaretta@hotmail.it

Prise en charge
Les frais d’hébergement et de repas sont à la charge du colloque. Les frais de transport sont à la charge des participants. Néanmoins le comité d’organisation se réserve la possibilité de rembourser un nombre limité de billets d’avion conformément à la disponibilité du budget.

Inscription
Frais d’inscription à payer sur place : 50 euro.

Partenaires
Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RD Congo - MONUSCO/ONU – Kinshasa
Univ. de Lorraine, Metz
Univ. de Montpellier
Univ. de Lubumbashi
Univ. Statale di Milano
Musée royal de l’Afrique Centrale, Tervuren-Bruxelles
Projet ‘Mémoire de Lubumbashi’, Univ. de Lubumbashi
Comité scientifique
Carlo Carbone (Univ. della Calabria)
Daniele Comberiati (Univ. de Montpeiller)
Donatien Dibwe dia Mwembu (Univ. de Lubumbashi /Projet ‘Mémoire de Lubumbashi’)
Rosario Giordano (Univ. della Calabria)
Pierre Halen (Univ. de Lorraine, Metz)
Bogumil Jewsiewicki (Univ. Laval Québec/Projet ‘Mémoire de Lubumbashi’)
Erik Kennes (MONUSCO/ONU - Kinshasa)
Edoardo Quaretta (Univ. di Perugia)
Silvia Riva (Univ. Statale di Milano)
Patricia Van Schuylenbergh (Musée royal de l’Afrique Centrale, Tervuren-Bruxelles)
Coordination
Rosario Giordano,
Edoardo Quaretta.
Langues
Les travaux se dérouleront en langue française ; les communications en anglais et en italien sont également acceptées.

Publication
Collection « La Région des Grands Lacs – Passé et Présent », Paris, L’Harmattan.