Enjeux et perspectives d'une recherche consacrée à la circulation des arts aborigènes contemporains


Remarquées en 1999 par le magazine Australian Art Collector, Rosella Namok et Fiona Omeenyo se formèrent à la peinture dans le cadre d’un enseignement professionnalisant développé en 1994 par le directeur de l’école de Lockhart River. Lockhart River est une communauté aborigène du Cap York située à l’extrême nord-est du Queensland, région tropicale inaccessible pendant la saison des pluies. Constituée d’une centaine de maisons, de quelques postes administratifs, d’un dispensaire et de deux magasins d'approvisionnement, elle présente les caractéristiques typiques des anciennes réserves construites au cours du vingtième siècle pour sédentariser les Aborigènes. Ces réserves furent transformées par le gouvernement fédéral dans les années 1970 en municipalités autogérées par un Conseil aborigène et sont communément appelées « communauté ». La plupart possèdent un centre des arts et de la culture (ou centre artistique), structure financée par l’État, chargée d’accompagner les artistes aborigènes dans leur création et de diffuser leurs œuvres sur le marché national et international. Se présentant comme le Lockhart River Art Gang, Rosella Namok, Fiona Omeenyo, Samantha Hobson, Adrian King et Silas Hobson étaient au moment de la création du centre artistique de Lockhart âgés de moins de trente ans. Leurs peintures, gravures et sculptures furent rapidement remarquées par le marché de l’art et acquises par les principaux musées australiens.

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Enjeux et perspectives d'une recherche consacrée à la circulation des arts aborigènes contemporains
Rédigé le Mardi 14 Décembre 2010

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