La Forêt Salvatrice : Reboisement, société et catastrophe au prisme de l'histoire, Bernard Kalaora, Guillaume Decocq, Chloé Vlassopoulos

Anthropoweb



Au xixe siècle, les Eaux et Forêts et les Ponts et Chaussées rivalisent d’arguments pour faire valoir le rôle bénéfique des forêts sur l’environnement et le climat. Jouant sur la fibre émotionnelle de l’opinion, ils n’hésitent pas à prédire les pires catastrophes, associant le déboisement à la décadence et à l’effondrement de la société. Leur récit pourrait sembler faire écho au discours environnemental contemporain, alors qu’il est en réalité un plaidoyer pour la modernité et
l’abolition de toutes les pratiques traditionnelles.
La relecture stimulante de cette controverse sur le rôle des forêts est une invite à débusquer, derrière les apparences, les intérêts en jeu de tout discours catastrophiste environnemental,
les liens entre savoir et pouvoir, entre conservation et développement.
Guillaume Decocq est professeur en sciences végétales et fongiques à l’Université de Picardie
Jules Verne et directeur de l’unité de recherche « Écologie et dynamique des systèmes anthropisés » (CNRS).
Bernard Kalaora est professeur honoraire en sociologie de l’environnement à l’Université de
Picardie et et Président de l’association Littocean, pour des espaces maritimes équitables.
Chloé Vlassopoulos est maître de conférences à l’Université de Picardie Jules Verne.

Jeudi 12 Mai 2016


Nouveau commentaire :