Un artiste voyageur en Micronésie, l'univers flottant de Paul Jacoulet




Un artiste voyageur en Micronésie, l'univers flottant de Paul Jacoulet
Artiste français, Paul Jacoulet (1896 – 1960) arrive au Japon en 1899, où il séjournera la plus grande partie de sa vie. Il voyage très souvent en Corée, en Chine et en Micronésie pour faire des portraits des habitants, tout en utilisant la technique des estampes ukiyo-e - terme japonais signifiant «image du monde flottant» - qui privilégie les sujets du quotidien à l’époque d’Edo (1603-1868). A travers ses estampes, aquarelles et dessins, l’artiste représente les hommes et les femmes qu’il a rencontrés, avec un regard à la fois intime, esthétique et ethnographique.
Plusieurs grandes thématiques permettent de voyager dans son oeuvre abondante et singulière : la vision d’artiste-ethnographe d’un ailleurs devenu quotidien et intime, la représentation des tatouages et des parures ou encore la composante érotique qui caractérise certains portraits.
 
L’exposition présente pour la première fois plus de 160 aquarelles, dessins et estampes exceptionnels de cet artiste issus de la donation faite au musée du quai Branly, en 2011, par Madame Thérèse Jacoulet- Inagaki, fille adoptive de l’artiste Paul Jacoulet et représentante des trois autres héritiers-donateurs : Messieurs Louis Young Whan Rah, Chisei Ra et Shozo Tomita. Un ensemble de matrices de bois utilisées pour la préparation des estampes, des objets du musée du quai Branly et du Museum National d’Histoire Naturelle de Paris, ainsi que des programmes audiovisuels complètent cette présentation.
 
Commissaire : Christian Polak, Docteur en droit, spécialiste de l’histoire des relations franco-japonaises, spécialiste de l’œuvre de Paul Jacoulet assisté de Julien Rousseau, responsable des collections Asie au musée du quai Branly
Conseillers scientifiques : Kiyoko Sawatari, superior Researcher au Yokohama Museum of Art, Japon, spécialiste de l’oeuvre de Paul Jacoulet, Sébastien Galliot, spécialiste du tatouage en Micronésie
 
dossier de presse ci-joint
Anthropoweb