Une autre forme d'éducation des enfants chez les Lyéla du Burkina Faso : la parentalité alternée


Parmi les diverses figures de parentalité qui existent dans les pays africains sub-sahariens, la plus répandue est la parentalité alternée. Chez beaucoup de peuples de cette zone de l’Afrique, en général, et particulièrement chez les Lyéla du Burkina Faso, la vie, l’éducation, la formation humaine de l’enfant ne se réduisent pas à la seule autorité de ses parents biologiques. D’abord, dès qu’il est sevré du sein maternel, il est sous la surveillance, voire la vigilance des membres proches du groupe familial (la cour).
Ensuite, à partir de 5 à 7 ans, il est de coutume de confier la tutelle de l’enfant à des parents de « substitution », alliés ou amis de sa famille biologique. Chacun des tuteurs successifs s’emploie, à sa manière et suivant l’éthique, les valeurs sociales et/ou humaines, partagées par toute une collectivité, à accomplir sa mission d’éducateur, de parents alternants, le mieux possible en vertu du bien de l’enfant.
Enfin, une telle forme d’éducation humaine ne génère pas outre mesure des perturbations, des troubles psychologiques de nature à empêcher l’équilibre, c’est-à-dire une vie sociale « normale » de l’individu.

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Une autre forme d'éducation des enfants chez les Lyéla du Burkina Faso : la parentalité alternée
Rédigé le Jeudi 5 Mars 2009