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L'autre, cliniques, cultures et sociétés - Publications transculturelles
"Pour penser autrement la clinique et les grandes questions qui traversent nos sociétés"
Le monde contemporain est traversé de conflits et de questions suscitées par la rencontre des femmes, des hommes et des cultures au sein des sociétés modernes, mouvantes, migrantes, plurielles et métissées. L’autre, revue transculturelle et transdisciplinaire, créée par des cliniciens et des praticiens des sciences humaines, se veut l’instrument de cette réflexion. Nous éditons des collections de livres « Pratiques transculturelles » et « Pratiques en situations humanitaires » et « La Petite Bibliothèque de l’autre » à la Pensée sauvage qui aide à agir dans ce monde métissé. Tous les ans nous organisons des colloques sur ces thèmes et des universités d’été en Europe.

Ce site s’adresse à tous ceux qui sont engagés dans ce travail de liens et de rencontres où les identités plurielles se construisent en s’échangeant selon les mots d’Edouard Glissant. Il s’adresse à tous ceux qui veulent comprendre et faire, à l’école, dans le monde de la santé, du social, de l’école, de la justice, de la politique, des médias… et à tous ceux qui se sentent concernés par l’altérité, les rencontres, les métissages, la vie qui s’échange.

L’altérité

La question de l’altérité est au coeur de la psychopathologie actuelle comme elle est au coeur de nos sociétés modernes, mouvantes, plurielles, métissées. Pourtant nommer « l’autre » fut une entreprise difficile et complexe car si le concept s’impose, les mots effarouchent. Et si en nommant l’altérité, on la stigmatisait... Si au lieu de réunir, de contraindre à penser autrement, d’inviter à rêver, de donner envie de connaître, on séparait, excluait, enfermait ! Dire, nommer, définir, pour comprendre, pour connaître, pour étudier, pour donner envie de chercher encore et toujours du côté du singulier, de l’humain, de ce qui en nous ne peut être réduit à l’insignifiant par ce qu’un autre la jugé comme tel ! Dire pour comprendre et pour soigner, dire pour se métisser, pour se transformer et pour faire reculer les limites de l’incommunicable, de ce qui est supposé n’être pas important car entrant dans une catégorie « autre » et non pas « même ».

Tendre vers l’universel certes mais avec la contrainte du singulier

Sortir de la dichotomie désuète, l’universel contre le particulier, l’universel contre le culturel. Aller vers une pensée et une méthode qui n’évitent pas la complexité du singulier et du collectif, de l’inconscient et des appartenances, du même et de l’autre. Penser donc le complémentarisme, c’est-à-dire, comme le préconisait Devereux, être capables d’utiliser plusieurs référents de manière obligatoire mais non simultanée et donc pour cela reconnaître la spécificité de l’approche de l’autre. Ne pas se satisfaire d’une position universaliste abstraite et minimaliste, au nom de l’universel inféré, ne plus remettre en question nos difficultés à faire et à penser avec les autres pour les transformer en défis créateurs. Car, « la ressemblance n’existe pas en soi : elle n’est qu’un cas particulier de la différence, celui où la différence tend vers zéro » (Lévi- Strauss) ; alors tendre vers l’universel certes mais avec la contrainte du singulier, du différent, du particulier, de l’intime, de l’inconscient.
Revue Ethologie & Praxéologie
La revue Ethologie existe depuis 1982 et publie à raison d’un ou deux numéros par an. Elle est éditée par l’ADRET (ISSN 0755-4923). Le point de vue fondateur consiste à privilégier l’étude scientifique des comportements – humains et animaux – en faisant appel à l’observation en milieu naturel ou à la mise en place de situations expérimentales. L’objectif est d’envisager chaque activité avant tout comme une situation offrant un entrelacs de facteurs interdépendants. Ce qui est posé d’entrée de jeu, ce n’est pas l’individu ou l’animal en isolé, mais les relations les unissant entre eux et les reliant à leur environnement : caractéristiques des communications, rites d’interactions et ritualisation, rapports à l’espace, rapports au temps, modes de socialisation…
Revue de la régulation Capitalisme, Institutions, Pouvoirs
La Revue de la régulation. Capitalisme, institutions, pouvoirs, créée à l’initiative de l’association Recherche & Régulation, est soutenue par la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord, par l’Institut des Sciences humaines et sociales du CNRS, ainsi qu’un réseau de centres de recherche. Elle est classée par l’AERES en catégorie B, par la section 37 du CNRS et figure dans le référencement econlit. Elle vise à fournir un lieu d’expression pour les analyses qui s’inscrivent dans la filiation des recherches régulationnistes, et plus largement institutionnalistes, ainsi que pour les chercheurs qui souhaitent en débattre, en économie et au-delà. La revue a pour vocation d’alimenter une discussion large avec les autres sciences sociales : sociologie économique, histoire, sciences politiques, gestion etc.

En effet, il apparaît plus que jamais nécessaire de développer une économie politique historicisée et socialisée afin de mieux comprendre les choix de politique économique ou les évolutions stratégiques des entreprises, ainsi que leurs effets, à partir des rapports sociaux qui les structurent. Poursuivre une réflexion globale sur la transformation du capitalisme, compte tenu de l’ampleur et la diversité de ses recompositions, incite à rassembler des travaux issus de différents horizons. Les recherches que cette revue souhaite promouvoir porteront tant sur la caractérisation des formes structurelles du capitalisme contemporain, que sur l’analyse de nouvelles dynamiques à l’œuvre et les outils théoriques et méthodologiques permettant de les saisir.
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