Les unités de recherches sont des équipes d'accueil attachées aux Universités pour l'accueil des nouveaux chercheurs et doctorants.

Université de Tours, EA 240, EA 102
Le Plan Pluri Formations Alimentation, Culture, Santé et Patrimoine est un groupe de chercheurs de l’Université François-Rabelais de Tours qui travaillent sur ce thème et ce sous des aspects très divers : nutrition et diététique, analyse sensorielle, histoire, sociologie, droit, filières agro-alimentaires…Au total une vingtaine de chercheurs de six UFR et de l’IUT de Tours se sont ainsi regroupés.
Le PPF Alimentation est né à la fois grâce à l’Institut Européen d'Histoire et des Cultures de l'Alimentation , (créé à Tours en 2001) qui a travaillé au côté de l’Université François Rabelais afin de développer cet axe de recherche, et grâce à la volonté de l'université elle-même de faire de la thématique de l’alimentation un de ses pôles d’excellence.

MRSH, Caen, ERT 2002
Première ERT autonome en France dans le domaine des sciences humaines et sociales, l'ERT «Rapsodie» (Rééducation et Aide au ProcessuS d’Orientation : DIrectionnalité et Equilibration) propose une dynamique pluridisciplinaire au service de la rééducation et de l’aide à l’handicap sensoriel.
Ces deux dernières décennies, l'approche fondamentale de la fonction d'orientation s'est enrichie de l'apport des sciences cognitives associées à la modélisation mathématique et informatique et aux techniques de traitement du signal.
Pour atteindre nos objectifs, l'ERT s'appuie sur un réseau pluridisciplinaire de chercheurs qui s'articule entre les sciences du vivant (SDV), les sciences et technologies de l'information et de la communication (STIC), les sciences cognitives (SC) et les sciences humaines et sociales (SHS).
L'ERT associe neuf enseignants-chercheurs -Professeurs et Maitres de Conférences- de l'Université de Caen Basse-Normandie et de l'Université de Paul Verlaine de Metz.
Habilitée en janvier 2008 pour une période de 4 ans, elle évolue en liaison étroite avec le pôle pluridisciplinaire MODESCO (UMS CNRS 843) et le Master spécialité Expertise du Mouvement et Ergonomie.

Universités de Lille 3 - Lille 1, UMR 8163
Depuis janvier 2006, l’UMR « Savoirs et textes », l’équipe d’accueil « Centre Eric Weil » et l’UMR SILEX se sont regroupées pour former une nouvelle Unité Mixte de Recherche : l'UMR 8163 « Savoirs, textes, langage » (STL). Cette unité de recherche pluridisciplinaire réunit des linguistes, des philologues, des philosophes et des historiens des sciences.

La fusion du Centre Eric Weil avec l'UMR "Savoirs et textes" permet de renforcer la recherche sur les thématiques qui ont fait déjà l'objet d'opérations communes, en particulier dans le domaine de l'herméneutique et de l'étude des problématiques fondamentales de la philosophie contemporaine. Les recherches menées dans le domaine de l'éthique et de la philosophie politique viennent consolider l'analyse des pratiques qui, outre les questions relatives aux rapports entre éthique, droit et société, relèvent aussi de l'esthétique et des rapports entre philosophie et littérature.

Le regroupement avec les linguistes de SILEX ne vise évidemment pas à fondre des problématiques qui ont leurs traditions et leurs logiques propres, mais, au contraire, à exploiter au sein d'une nouvelle communauté de recherche et de discussion les possibilités offertes par la confrontation de paradigmes différents d'analyse des formes de la rationalité et de la construction du sens.

La question du sens et son rapport à la forme se trouvent de fait au centre des problématiques des trois équipes et forment un lien unificateur. Le linguiste travaille sur le sens des mots, des phrases, et des séquences de phrases. En philologie, en philosophie, et en histoire des sciences, la pratique de l'analyse renvoie à une définition de la capacité des énoncés à faire sens. Un travail commun, déjà entamé, devrait clarifier le débat contemporain sur les conditions de la signification et tester les théories existantes au regard de l'analyse concrète des textes, des documents et des instruments.

Cette nouvelle UMR propose ainsi une configuration de la recherche rare en France, celle-ci étant souvent cloisonnée par période, par discipline, ou par langue. La recherche s’y articule autour de quatre grands domaines, eux-mêmes divisés en thématiques.

Université de Pau et des Pays de l'Adour, UMR 5603
Le laboratoire SET (Société Environnement Territoire) est une Unité Mixte de Recherche (UMR 5603) commune à l'UPPA (Université de Pau et des Pays de l'Adour) et au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique).
Le SET est l’héritier d’un laboratoire, le CRISSA (Centre de Recherche sur l’Impact Socio-Spatial de l’Aménagement) créé par Xavier Piolle et Guy Di Méo à la fin des années 1970. Associé au CNRS en 1981 (URA 911), il n'a pas cessé depuis de se développer autour des thèmes de la spatialisation des phénomènes sociaux et de l’aménagement. L’URA 911 a été l’une des trois structures fondatrices du réseau national de géographie sociale.
En 1994, le CRISSA change de nom (SET), de statut (UMR 5603) et de directeur (Vincent Berdoulay). L’objectif, durant les quadriennaux qui ont suivi, a été d’aborder la pertinence géographique de la modernité par trois entrées : épistémologique, environnementale et territoriale.
Au 1er novembre 2010, le laboratoire compte 28 membres titulaires permanents, 29 doctorants, 4 post-doctorants et 17 membres associés. 14 thèses ont été soutenues ces trois dernières années. Le SET, dirigé depuis fin 2007 par Francis Jauréguiberry, poursuit ses travaux autour de trois axes : développement durable et ménagement des milieux ; attractivité et fabrication des territoires ; modernité plurielle et expériences des lieux.

Université de Toulouse, UMR 5608
Le laboratoire TRACES, UMR 5608, a trouvé, dès sa fondation en 1996, sa cohérence dans le rassemblement de chercheurs autour de la pratique commune de l'Archéologie. L'identité trouvée dans une méthode s'est affirmée par la suite sans autre cadre ou limite que sa capacité d'intervention dans les secteurs les plus divers, tant dans l'espace avec une réelle ouverture internationale (Europe, Afrique, Asie) que dans le temps avec la prise en compte d'études s'insérant entre les époques reculées du Paléolithique ancien et l'aube de l'histoire moderne. De fait, notre domaine d'intérêt intégrait l'essentiel du champ chronologique de l'Archéologie. La croissance de l'équipe s'accompagnait de la multiplication d'opérations de terrain et d'étude alors que, dans un même temps, le caractère généraliste du « laboratoire » s'imposait inéluctablement.
En quête constante d'adaptation et d'équilibre, face à la fois aux conditions spécifiques de leur métier et aux orientations données par les institutions en charge des travaux archéologiques en France, les enseignants-chercheurs, les chercheurs et les ingénieurs - techniciens, membres titulaires du laboratoire désormais au nombre proche d'une centaine, ont recherché les conditions permettant d'assumer à la fois la faiblesse évidente établie par la diversité des problématiques et l'impérieuse nécessité de réaliser une recherche d'excellence.