Michèle Fieloux, Jacques Lombard



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Livres de Michèle Fiéloux et Jacques Lombard


Livres


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Andolo. L’art funéraire sakalava à Madagascar


Ce livre est à la fois une étude et une histoire de la sculpture funéraire Sakalava de la côte ouest de Madagascar. Siégeant en bonne place dans bon nombre de musées nord-américains et européens, elle est bien connue des collectionneurs d’art africain, notamment de quelques artistes de renommée internationale.

Mis à part quelques articles généraux parus dans des revues spécialisées, cette architecture funéraire originale n’avait, jusqu’à maintenant, fait l’objet d’aucun travail de synthèse traitant tout à la fois des aspects historiques, religieux, sociaux, esthétiques et stylistiques d’une telle production plastique. Cette étude qui s’appuie sur les travaux de recherche de deux anthropologues, Sophie Goedefroit et Jacques Lombard , vise justement, par un entrelacement réfléchi du texte et de l’image, par une analyse fine et avec une écriture accessible à tous, à nous faire découvrir l’évolution de cet art funéraire qui s’étend sur plus de trois siècles : période historique correspondant à l’émergence du royaume Sakalava du Menabe au début du XVII siècle et à son effondrement, à la fin du XIX siècle.

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Les Mémoires de Binduté Da


En février 1988, à Barbièra, en pays lobi, au sud-ouest du Burkina Faso, on fête les secondes funérailles de Binduté Da. Evénement culturel et historique exceptionnel, cette cérémonie est, au-delà des rituels plus ou moins immuables, une improvisation collective, une ultime rencontre entre le passé et le présent. C'est le moment pour l'esprit du défunt de rejoindre le pays des morts, pendant que s'opère la levée de deuil pour ses dix-neuf épouses. Ce rite, qui forge son image d'ancêtre, le fait revivre parmi les siens, à travers l'évocation de ses hauts faits, le mime de ses activités quotidiennes, la mise en scène de son destin singulier. Cet ouvrage a deux ambitions. En analysant les conditions de réalisation d'un essai cinématographique - " Les Mémoires de Binduté Da " - il contribue d'abord à l'intelligence du rite ; il révèle aussi, ensuite, l'expressivité propre de l'image, qui restitue l'alchimie des sentiments et nous introduit dans l'imaginaire des participants. L'épopée, qui est ici la forme même du rite, trouve un autre écho dans une combinaison réfléchie des formes d'expression, verbales et visuelles : discours scientifique et construction cinématographique créent ainsi une variante du rite pour comprendre et traduire le rite.

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Femmes du Tiers-Monde. Travail et quotidien


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Elevage et Société. Etude des transformations socio-économiques dans le sud-ouest malgache. L'exemple du couloir d'Antseva


Extrait de l'avant-Propos

Cet ouvrage collectif appartient à un ensemble de publications destinées à apporter les résultats d'un programme de recherche, qui porte sur le problème du développement de l'élevage bovin dans le sud-ouest de Madagascar.
Chacune de ces publications est centrée sur un thème particulier, qui présente selon les cas, une dominante dans l'une ou l'autre perspective: historique, anthropologique, économique ou géographique. (l)
Le thème du présent ouvrage est stratégique puisqu'il pose le problème de l'avenir de l'élevage sous sa forme semi-extensive et partant, de la transformation des sociétés agro-pastorales du sud-ouest malgache.
Nous avons délibérément choisi une zone sensible, "le couloir d'Antseva", au nord de Tuléar, sans doute, de tout le Sud-Ouest, la plus riche, la plus peuplée et la plus touchée par les migrations, parce qu'elle vit actuellement une situation de crise.
En moins de dix ans, cette région a subi des changements profonds et, pour certains, irréversibles, visibles en quelque sorte à l'oeil nu et qui donnent une idée de l'évolution probable de l'ensemble du Sud-Ouest. Cette situation de crise, en amplifiant les phénomènes socio-économiques, a facilité les conditions de l'observation conduite pendant deux ans (1985-86) et qui s'est achevée avec une période cruciale pour la région: "le boom" du coton (1982-19S6).
Nous avons délibérément limité notre étude à la population agro-pastorale originaire, les Masikoro, dont l'activité principale était l'élevage et qui, pour des raisons historiques évidentes, contrôlent encore l'essentiel des terres et de l'espace dans cette région.

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Les sentiers de la nuit. Les migrations rurales lobi de la Haute-Volta vers la Côte d'Ivoire

Extrait de l'introduction

Parmi les populations de l’Ouest africain, les Lobi occupent une place assez particulière : ils partagent avec quelques autres, rzotamment les Bariba et les « Somba », l’équivoque privilège d’avoit été classés par BAUMANN et WESTERMANN comme et paléonégritiques » (1). Ce fait joint 6 divers épisodes de leur histoire récente - leur résistance à. la pénétration française, leur lente et sanglante soumission aux autorités coloniales, leurs révoltes sporadiques de groupements sans évidente hiérarchie politique - a contribué à donner d’eux une image teintée d’archaïsme et de rudesse.


Vivre un événement, une rencontre, un souvenir, c’est développer une intelligence du monde d’une manière spécifique dans un corps à corps quotidien, chacun par rapport à soi, à l’autre, aux autres dans chaque moment, au fil du temps.

La question de l’invisible dans l’imaginaire social, de l’image quelle qu’elle soit comme amorce de l’immensité inépuisable du monde ouvre un espace de communication où peut s’exprimer le sentiment religieux.
C’est bien ce qui se passe dans le bilo, rituel malgache très ancien où ce que chacun peut comprendre de l’ordre du monde passe par la déclinaison subtile d’images partagées à travers un sentiment commun réinitialisé dans chaque variante nouvelle de ce rituel. Le lignage ici n’est pas une catégorie anthropologique mais le ressenti d’un sentiment d’appartenance vécu dans toutes les phases de la performance de ce rituel où s’opère la meilleure cohabitation qui soit avec les défunts : la promesse des naissances, de tous les enfants à venir.

Ainsi cet exemple malgache illustre à sa manière  cette éternelle contradiction, la reconstruction nécessaire du réel dans le discours, scientifique comme politique, mais qui ne l'épuisera jamais et le simple mouvement de la vie, l’intelligence de notre être au monde et sa mise en forme concomitante qui fait justement l'objet de ce discours.


Nous savons que l’affirmation, l’expression des identités, sous toutes leurs formes, personnelles et sociales s’élaborent dans le mouvement d’une négociation subtile entre ceux qui, d’une manière ou d’une autre, se perçoivent comme identiques par une véritable coagulation des imaginaires partagés et qu’elles s’opèrent toujours contre un “extérieur”, un “autre” fabriqué à cette occasion.

Les romanciers, les artistes mais aussi les possédés sont les alchimistes de cette coagulation qui révèle les mille et une facettes de chaque époque. Et ceux qui la vivent s’y retrouvent alors d’autant mieux à leur place qu’ils peuvent s’y réfléchir.

Le sculpteur sakalava qui façonne un tombeau à la demande d’une famille invente des formes plastiques qui parachèvent comme une évidence et sous cette seule forme matérielle l’identité du défunt. Il est comme le conteur qui choisit les motifs de son récit en fonction de son public. Cet aller et retour entre l’artiste et son “public” s’effectue dans le champ de la sensibilité et de l’esthétique révélant ainsi des goûts et des plaisirs en commun. Et de même pour l’art politique du possédé qui doit savoir proposer de nouvelles manières, originales mais attendues comme nécessaires au nom d’une Tradition à chaque fois trahie mais néanmoins reconduite comme ferment de chaque époque.


Michèle Fiéloux, Jacques Lombard, Regards en gamme Chronique familiale ordinaire avec Personnage, juillet-septembre 1991. ethnographiques.org, Numéro 16 - septembre 2008 [en ligne]. http://www.ethnographiques.org/


2012 - Jacques Lombard, La vie au grand air

Les images qui nous construisent au coeur de notre être et qui nous habitent depuis toujours, avant même le langage, naissent dans le regard que nous portons sut tout ce qui nous est extérieur et différent. Et nous vivons parce que nous nous transformons à chaque instant dans le mouvement ininterrompu de nos regards. En produisant de cette manière toujours plus d'images et en développant sans cesse des échanges avec les autres dans l'écho de notre propre histoire. Alors, le cinéma n'est-il pas ainsi une bonne manière de montrer comment chacun d'entre nous se retrouve au plus fort dans la mémoire de tous.





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